Tendance saison : Un été 2025 chaud mais très orageux
Qu'est-ce que l'orage ? L'orage est toujours lié à la présence d'un nuage de type cumulonimbus (Explication sur le cycle du cumulonimbus). C’est généralement un phénomène de courte durée. Il peut être isolé ou organisé en ligne. Certains orages peuvent se régénérer sans cesse au même endroit provoquant, durant plusieurs heures, de fortes précipitations qui conduisent à des inondations catastrophiques.
La foudre, l'éclair et le tonnerre ? La foudre (explication complète) est une décharge électrique. L'éclair est le résultat visible de l'échauffement de l'air, tandis que le tonnerre est le bruit émis par la vibration de l'air le long de cette décharge électrique lors de sa propagation. En quelques millièmes de seconde, l'air atteint une température de 30 000 °C et subit de très fortes compressions suivies de dilatations. Ces mouvements brusques et successifs produisent des ondes sonores qui produisent les claquements, grondements et roulements du tonnerre.
Comment se protéger de l’orage ? S'éloigner de tout objet métallique - Ne pas s’arrêter sous un arbre isolé - S'asseoir par terre, car la foudre est attirée par tout ce qui dépasse - S'isoler au maximum du sol au moyen de tout matériau isolant. Les signes annonciateurs de l'orage : le ciel s'assombrit rapidement, et dans les orages les plus violents il peut devenir d'un noir d'encre. Plus le ciel est sombre, plus le nuage est épais. Le vent se renforce et des bourrasques se manifestent. Ces rafales précèdent souvent de fortes pluies. Votre poste de radio grésille et révèle ainsi une forte activité électrique : En longue, on peut réussir à savoir si un orage se rapproche : l’intensité du grésillement donne une indication sur la proximité de la foudre.
Cliché : Frédéric Couzinier - www.couzinier-photos.book.fr
Le cycle de vie d’une cellule orageuse se compose de trois étapes successives. Dans la phase de développement, l’ascension d’une masse d’air humide (par convection, ou en raison de l’arrivée d’un front froid) forme un cumulus. Si l’air est instable, les courants chauds continuent de monter, faisant croître le nuage jusqu’au stade de cumulonimbus. Lorsqu’il atteint la tropopause*, le nuages cesse de se développer en hauteur et se charge de cristaux de glace qui amorcent le processus de précipitations. L’orage entre alors dans sa phase de maturité : l’air froid et lourd du sommet redescend brusquement sous la forme de forts courants accompagnés d’éclairs et de violentes averses. L’orage se dissipe lorsque les vents issus du somment refroidissent le sol au point de priver le nuage de l’air chaud qui l’alimentait. Le cumulonimbus se désagrège, la pluie cesse et il ne reste plus dans le ciel que quelques cirrus et altocumulus inoffensifs. Le cycle complet ne dure pas plus d’une heure, mais les vents qui continuent de se propager après la dissipation de l’orage peuvent rencontrer de nouvelles masses d’air chaud et humide, et ainsi déclencher le développement d’une nouvelle cellule orageuse. On parle alors d'orages multicellulaires.
*Tropopause : limite entre la troposhère, région inférieure de l'atmosphère où se produise les phénéomènes météo, et la stratosphère qui est la seconde couche de l'atmosphère.
La finalisation de l’électrisation des différentes couches nuageuses et du sol aboutit à une décharge électrique qui se manifeste par un éclair. La décharge de foudre vise à rééquilibrer, de façon électrostatique, l’environnement et les charges au sein du nuage. C’est la concrétisation d’un court-circuit échauffant les gaz de l’air peu conducteurs à une très haute température, les rendant de fait lumineux car en incandescence.
Le traceur transporte une faible charge électrique et tend à rejoindre une zone de charge opposée, à la vitesse de 200 000 m/s. C’est dans ce traceur que l’éclair se produit. Plusieurs arcs en retour vont alors circuler au sein même du traceur, permettant un échange de charges, à une vitesse supérieure à 100 million de mètres par seconde. On peut distinguer 4 types d'éclairs différents :