j81 à écrit:"
les cellules ont un mal fou à se propager, le vent d'ouest dans les basses couches doit être une des causes principale.
Pour ce front-là, ça semble cuit pour avoir des cellules actives, d'autant plus que les températures vont descendre encore au vu des valeurs sur le sud-ouest actuellement.
A suivre une réactivation possible dans la soirée depuis les Pyrénées, avec un forçage d'altitude en prévision."
Salut,
Je viens de faire le trajet Albi-Salvagnac, quelques goutes éparses noyées dans la masse avec le vent d'Ouest qui a très sensiblement rafraîchi l'atmosphère.
(Les cigales ne se sont pas arrêtées de chanter pour autant

)
Maintenant,
30 à 50% de chances pour que nous nous retrouvions ce soir sous les orages

ce qui correspondrait à un peu moins d'une chance sur deux... Rien de très drôle, on ne peut même pas jouer à pile ou face
Quelques informations utile sur le modèle Arome (source MF):Avec une maille de 1,3 km*, AROME couvre un domaine limité à la France métropolitaine et les pays voisins. Il est alimenté via ses bords latéraux par les simulations issues du modèle ARPEGE, de plus grande échelle. AROME délivre des informations "zoomées" sur l'Hexagone, beaucoup plus détaillées, dont les prévisionnistes ont besoin pour affiner leur prévision à petite échelle, notamment en termes d'anticipation et de localisation des phénomènes météorologiques potentiellement dangereux, comme les orages.
* résolutions des modèles opérationnels en 2015
Une meilleure simulation des nuages d'oragesArome tient compte des mouvements verticaux violents de petite échelle associés au développement des cumulonimbus, les nuages d'orages. Un modèle à maille plus large, comme Aladin, ne "voit" pas ces mouvements verticaux locaux. Avec sa maille de 1, 3 km, Arome est capable de les modéliser ainsi que le cycle de vie des systèmes nuageux qui produisent des précipitations. Il peut alors mieux simuler les phénomènes "convectifs", les systèmes pluvio-orageux.
A tout à l'heure.