Pierre-A a écrit :Bonjour, après une totale accalmie cette nuit le bougre a repris du service .. Et ça souffle fort ! Dire qu'il reste 3 jours encore à supporter .... ! La végétation jaunie à vue d'oeil en tous cas dans les sols peu profonds , il vaudrait mieux que la prévision pluvieuse reste intacte pour la semaine prochaine sinon ça va faire mal ... On a le potentiel pour faire de jolis rendements cette année encore et il est une fois de plus détruit par ce p**** de vent qui sert à rien ! Et encore à ce stade ou le grain n'est même pas formé, une coupure d'alimentation par le vent a de très gros impacts , épis échaudés , blancs et dépourvus de grains , ça promet .. !
Bonjour Pierre-A.
Totalement d'accord avec toi. Ce vent d'Autan (tout comme le Mistral en Provence) ne sert absolument à rien en terme d'apport pour l'humain et la végétation.
Sauf à l'automne où il permet au raisin d'arriver à maturité pendant les vendanges (en apportant de la chaleur tardive), l'épisode que nous connaissons actuellement est totalement inutile. Il n'est même pas à l'origine d'un épisode méditerranéen qui aurait l'avantage d'apporter de l'eau sur les bassins amont des rivières.
Il perturbe les animaux (en particulier les oiseaux en période de couvaison), il abîme les jeunes pousses de végétations qui sont en train de se former, il fait baisser la température, il fait claquer les volêts, emporte les objets. Il nous épargne les orages qui vont circuler sur l'Aquitaine et son rythme énerve et nous gâche un week-end prolongé (pour certains). De plus, il assèche les sols superficiels.
Très franchement, et à titre personnel, quitte à avoir un week-end de merde, j'aurai préféré voir tomber des cordes durant 3 jours. Au moins ça aurait servi à quelque chose.
Heureusement que nous avons connu un hiver très pluvieux qui a permis aux sols en profondeur d'être bien humides. Pour les sols superficiels, vivement lundi soir pour voir ce fichu vent tomber et accueillir une période de pluies dont on espère un bon cumul. Et pour en arriver à souhaiter la fin d'un week-end, il faut être sacrément énervé
