Bonjour.
Ce n'est pas un mal que notre département se soit situé en marge de toutes ces fortes intempéries (quoique nous avons subit nos inondations il y quelques semaines). Nous n'avons récupéré que quelques orages et les pluies qui vont continuer de grossir le cumul annuel (546mm sur Gaillac) et faire que l'aspect de la végétation tarnaise sera très vert pour débuter l'été et le mois de juillet ! C'est mieux que tout sec
Ce que l'on peut dire pour les Pyrénées, alors que la décrue est amorcée et que les villages ravagés sortent de l'eau, c'est que nous avions prévu de longue date le phénomène ici.
Au cœur de l'hiver, alors que nous voyions défiler toutes ces photos de neige (je pense à celles de Jérôme pour Piau Engaly), que nous entendions parler de records de hauteur de neige : 5m, 6m, 7m, en même temps qu'éblouis, nous étions inquiets.
Combien d'entre-nous évoquions à ce moment là, la fonte de la neige et le risque de crues si cette fonte se produisait avec de fortes pluies précédées d'un air chaud.
Tous ces acteurs ont été réunis et malheureusement cette bombe à retardement dont nous avons tant parlé ...a explosé.
Une grande pensée et beaucoup de courages à ceux qui ont subi ces intempéries.
De la même manière, je suis assez inquiet si un éventuel épisode cévenol se produisait au début de l'automne. Après un hiver et un printemps extrêmement arrosés sur les Cévennes, à l'entrée de l'été, toutes les rivières de ces régions sont à un niveau égal à une fin d'hiver. D'ordinaire, au début de l'été, c'est plutôt des niveaux très bas. Si des pluies perduraient sur ces régions en cours d'été et maintenaient ces niveaux, alors un éventuel épisode cévenol serait amplifié par des sols déjà humides.
D'ailleurs, actuellement ce sont des fortes pluies qui tombent sur le bassin du Tarn entre-autres, avec des niveaux qui montent un peu, preuve de ces sols saturés là bas aussi.