

Déjà, je ne crois pas à un été "pourri". Il est fort probable que nous connaissions pour l'ensemble de l'été la même situation qu'en juin. A savoir un temps généralement plus chaud au sud qu'au nord (fallait l'inventer celle là

Voici quelques cartes vous montrant comment j'analyse un modèle numérique (ici CFS)
Anomalies de pressions : On remarque bien qu'elles ont bien faibles donc difficile d'établir un flux dominant

Anomalies moyennes de températures à 850hpa (soit 1500 m environ) : On remarque une zone plus chaudes au large de l'Irlande. Peut-être la détection d'une zone de haute pression (faible). On peut donc anticiper éventuellement un flux de NW sur la France. Ceci viendrait expliquer la petite anomalie froide sur PACA/Monaco ; conséquence d'un Mistral fréquent ou d'orages récurrents sur le sud des Alpes ? Pour info, notez l'importante anomalie positive attendue sur la Sibérie. Le permafrost va encore prendre un sacré "shoot" : ça sent le dégazage de méthane dans peu de temps, amplifiant ainsi et encore l'effet de serre et donc, le réchauffement climatique constaté.

Températures moyennes au niveau du sol : Anomalies très faiblement plus chaudes sur Îles Britanniques ; conséquence d'un éventuel anticyclone. Quelques anomalies plus froides Pyrénées, sud des Alpes, Italie ; probablement la conséquence de la récurrence orageuse.

Pour Août, les cartes sont sensiblement identiques.
Vous venez peut-être de découvrir comment j'analyse régulièrement les modèles numériques de prévisions saisonnières afin d'établir mes prévisions long terme. En fonctions de différents critères d'anomalies j'essai de comprendre les origines de ces anomalies. cela permet ensuite d'en déduire un temps moyen/récurrent sur le mois selon les influences locales.