Bonjour,
Pour Samedi, j'ai fait un tour des sondages. Si les Cumulonimbus ( nuages d'orages) arrivent à se développer, les sommets nuageux de ces derniers pourraient culminer jusqu'à 9/10 km d'altitude, ce qui est assez significatif pour une première quinzaines du mois de Mars.
Concernant les niveaux de condensations ( hauteur de la bases de nuages de type cumulus/Cumulonimbus), on peut les déterminer de manière assez approximative grâce à cette formule: 122*(T°-Td) ou T° est la température à 2 m du sol et Td et le point de rosée à 2 m du sol. Je vais donner un exemple concret pour Samedi
Voici les températures prévues par GFS au meilleurs moment de la journée:

Voici maintenant à la même échéance le point de rosée:

Par exemple, pour Toulouse, la température est de 21 c°. En faite la ville se situe entre a valeur 19 et 21 mais étant donné qu'il y a le phénomène d'ilot de chaleur urbain à cause du bitume, j'a plutôt pris cette valeur là.
Concernant le point de rosée, il est de 11 c° ( valeur au Nord de la Ville cette fois si, même raisonnement que précédemment). Si on applique la formule, cela donne: 122*( 21-11)=122*10=1220. La base des Cumulonimbus devraient se situer vers 1200 m approximativement. Bien évidemment, la hauteur de cette base évolue ensuite au cours de cycle de vie de l'orage, et tend d'ailleurs à s'abaisser.
Cette méthode permet également de savoir si la masse d'air est humide ou sèche en basse couche en fonction justement de la hauteur de la base du cumulus/cumulonimbus. Sans humidité, pas d'orages
Comme dit précédemment, avec un sommet nuageux vers 9 à 10 km et une base vers 1200 m, cela donne une extension verticale de

9 km pour le nuage d'orage. Cette situation de profil instable, est rendue possible grâce, comme on vient de le voir, à cette masse d'air douce et très humide en basse couche, et aussi à l'air froid qui circule à l'étage moyen:

On peut constater du - 18 c° à 500hPa ( vers 5500 m d'altitude). Avec du 20/21 c° au sol, cela donne un différentiel de - 38/-39 c° sur la verticale et donc un profil instable. J'insiste sur le rôle de l'air humide au sol. Si le différentiel est élevé mais que l'air est sec au sol, pas d'énergie disponible car le base des nuages seront amplement plus élevées, ce qui peut inhiber la convection. C'est pour cela qu'il est important de prendre à compte le point de rosée
Maintenant que l'on a l'essence, qui est représenté par l'instabilité de la masse d'la grace à l'air chaud et humide au sol et plus froid à l'étage moyen, il fait l'allumette ( pas de feu sans essence) pour permettre aux orages de se former. En dehors des ciel de traine comme on connait aujourd'hui, il faut très souvent une convergence des vents pour activer les orages car elles favorisent les ascendances. Cela tombe bien, il y n'aura une:

Elle n'est peut-être pas très active et structurée, mais elle est suffisante !
Voici les précipitations modélisées:

Elles pourraient s'étendre vers l'Est de Midi-Py en soirée grâce au décalage de la convergence de basse couche :

