Pierra81 a écrit :Ouch , ça va faire très mal a la végétation au nord de Paris !
Bonjour.
Non, il ne faut pas s'inquiéter outre mesure pour la végétation. Y compris dans le sud. Il est vrai que ces jours-ci, les températures sont au-dessus des normales et approchent les 20°c. Mais l'hiver qui s'achève a été plutôt plus froid que la normale (en janvier et février), non seulement dans le Tarn mais aussi sur une grande partie de la France.
De nombreux épisodes neigeux, de la pluie récurrente et du manque d'ensoleillement ont pour conséquence de n'avoir pas favorisé un bourgeonnement précoce. Seules les plantes habituées à un climat froid ont démarré et ne risquent rien de par leur résistance.
Et ce mois de mars, même s'il s'avère très doux pour l'instant, va sûrement finir sur un équilibre (normales de saison) en ce qui concerne les températures, à la faveur des journées froides qui s'annoncent en cours de semaine prochaine. Nous poursuivrons donc cette tendance d'un temps de saison, commencé depuis novembre. Les saisons sont respectées météorologiquement parlant depuis donc plusieurs mois. Et c'est tant mieux.
Pour en revenir à la végétation, nous aurions eu du soucis à nous faire, si nous sortions d'un mois de février très doux, avec des maximales de 20°c (comme on en a connu beaucoup dans les années 90). Le coup de froid de la semaine prochaine aurait été fatal aux nombreux bourgeons qui auraient alors éclos.
Nous aurons effectivement des gelées à partir de mercredi, mais elles resteront semble t-il raisonnables, y compris sur la moitié nord et non-exceptionnelles pour la saison.
En avril 1991, nous avions connu sur Gaillac des gelées exceptionnelles pour la saison, avec cette fois des minimales de l'ordre de -4°c vers le 18 et des giboulées de neige tardives pour le coup. Les vignes largement en végétation avaient alors été ravagées. Leur repousse beaucoup moins productive n'avait alors redémarré que début mai. De même, les arbres fruitiers (comme les cerisiers avec des petites cerises déjà formées) avaient été brûlés. La végétation avait pris un aspect hivernal en cette fin avril 1991.