La tendance générale est quand même, pour ce matin, au retour de la douceur sur la plupart des modèles. Un refait un pas en arrière. Cela ne veut pas dire que l'on refera ne refera pas un pas en avant. C'est vrai que ces dépressions sont mal gérés pas les modèles. On passera comme chaque hiver par plusieurs émotions.
EDIT: Les régions du Nord de la France, son sujet à une tempête, le risque est réel:


POINT SUR LA SORTIE DU GFS 6 Z: En faite, on assistons à un combat entre, d'un coté, la dépression Açorienne, et de l'autre, à la descente d'une anomalie basse de tropopause (décrochement d'air froid).
En descendant, cette anomalie basse de tropo. à le potentiel d'enclencher une cyclogenèse (formation d'une dépression) sur l'Océan voir jusqu'en Méditerranée. En parallèle, la dépression des Açores subit des phases "d'humeurs", c'est-à-dire tantôt elle se creuse, tantôt elle se décreuse sans toutefois se combler.
Dans ces phases de creusement, elle renforce à son aval les pulsions subtropicales à haute tropopause, nos fameux haut geopotentiel, c'est à dire l'air chaud venue des régions tropicales Açorienne, notre dorsale. Cela a pour effet de repousser l'anomalie de tropopause au potentiel "cyclogénique".
Au contraire, dans ces phases ou elle s'affaiblit, la pulsion chaude à l'avant est moins prononcée, par conséquent le décrochage d'air froid peut mieux nous influencer avec creusement possible de petits minimums de surface.
Sur le Labrador, l'activité dépressionnaire alimente la dorsale ( pas la même que celle qui pulse à l'avant de la dépression Açorienne).
Sur ce run GFS, le décrochage d'air froid semble battre la bataille. La dépression des Açores est moins puissante, pulse donc moins fort à l'aval tandis que l'activité dépressionnaire du Labrador reste cantonnée dans ces environs, alimentant la dorsale.