Ce mois nous a offert deux visages. Les 20 premiers jours ont été anticycloniques ce qui explique le déficit moyen marqué des précipitations (-30 % en moyenne). Durant cette période, les inversions ont été fréquentes dans le sud, ce qui explique le déficit de températures par rapport à la normale. La deuxième période à partir du 20 janvier a été beaucoup plus dépressionnaire. De fréquents décrochages arctiques ont amené plus de précipitations mais aussi des températures globalement plus froides. Ce froid polaire maritime est toutefois resté modéré. Aucune vague de froid (origine continentale) n’a concerné le pays durant ce mois contrairement à ce qui été annoncé par certains sites de prévisions saisonnières. L’élément le plus marquant est sans doute le déficit d’ensoleillement sur 90 % du territoire. Les régions Méditerranéennes s’en sortent mieux avec un excédent de 25% mais il a fallu subir les assauts virulents et répétés de la tramontane et du Mistral. Finalement ce mois de janvier a été sans véritable saveur à l’exception des épisodes neigeux mais peu durables de la moitié nord en fin de mois.
